
Et si, comme des inconscients, on se laissait envahir par le passé. Si on se laissait ressasser le passé, en vain. De ce qu'on a pu faire, ce qu'on aurait du faire. Et ce que je n'ai pas fait. Entre les regrets et l'amertume, je pense à toi. A nos souvenirs qui ne cessent de revenir, qui traversent mon corps, de ma tête aux tripes, en bousculant mon cœur a chaque passage. Je regrette et je préserve un coeur un peu trop fragile sans doute, qui n'a pas su où aller. Tant pis, à minuit, le passé grandira encore, et nous on criera combien on était bien. A ce moment là.