mercredi, février 02, 2011

Il fallait écrire en prose.




Quatrième cigarette.
Je les compte aujourd'hui. Elles me tuent petit à petit, comme son absence, et ma rancœur. Je ne sais plus si j'ai encore envie, si je dois marcher derrière toi, et attendre le moment où tu te retournera enfin vers moi pour. Oublier nos conneries, notre bêtise, oublier le reste aussi. Est-ce que j'en ai la force, la volonté. Je t'ai fait du mal, et aujourd'hui, c'est moi. Je pense à toi, mais je t'en veux. D'être passée à autre chose maintenant, et d'oublier ce qu'on était. Je me retrouve comme l'année dernière, à ne pas savoir quoi faire, quoi choisir. L'année prochaine me fait peur, de nouveau, je ne sais pas où aller, et j'attends en vain, qu'on me montre un chemin. L'amoureux me manque, le temps passe lentement, et il me rattrape, chaque fois un peu plus.